Bon, je savais dans quelle galère je m’engageais…. Mais ça reste un périple !
Il faut déjà réussir à sortir du Gers. Prendre un bus, aller à Agen, prendre un train pour un petit village, être amenée à l’entrée d’une autoroute puis prendre le magnifique Flixbus de nuit. Ca change des bus de nuit sud-américains, je vous le dis ! Il n’y a pas de couverture, pas de coussins et le plateau repas, ce n’est même pas la peine d’y penser.
La correspondance
J’ai papoté tout le long du trajet avec Omar, un amiénois nouvel arrivant à Toulouse, un grand bavard ! Arrivés à Bordeaux, on est allés boire un verre en attendant notre bus pour Paris.
Retour à la gare routière (celle de Bordeaux de nuit est super glauque !). Le bus arrive et je me fais refouler à l’entrée. Les galères de voyage, même en France, ça existe…
En fait, il y avait deux bus de nuit FlixBus pour Paris ce jour-là, au même horaire. Et le mien avait 25minutes de retard, sinon ce n’est pas drôle…
Un samedi à Paris
J’arrive à 7h30 et cours vers mon auberge, Opéra-Montmartre, l’entrée est superbe. Je suis revenue ici car c’est la seule qui acceptait que je me douche avant le check-in. Bref, ensuite direction la maison de la chimie pour entendre quelques discours, et surtout, revoir des visages amis !
Je déjeune avec Den qui, à son habitude, avait fait la fête toute la nuit. Je lui souhaite une bonne sieste et me demande que faire…. Direction le centre Pompidou. J’ai toujours voulu y aller et j’ai enfin eu le temps ! C’était trop bien.
Retour à l’auberge, je commande à manger et pars me coucher. C’était sans penser que je me retrouverai avec des pipelettes dans la chambre, un français/new-yorkais investisseur et un calaisien artiste, les conversations étaient intéressantes !
Retour maison
Je retraverse la France en sens inverse, mais cette fois-ci en bus de jour qui est, le comble, plus confortable que le bus de nuit !
Votre commentaire